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Alagaësia

13 mai 2006

Les souvenirs de Durza

souvenirs_durza «Durza jeune garçon. Vit en nomade avec ses parents dans les plaines vides. Abandonnés par leur tribu. Père accusé d'être un "briseur de serments". A l'époque, Durza s'appelle Carsaib. Sa mère murmure son nom en le coiffant...» «Sur une colline. Devant la tome de ses parents. Pleurant. Regrettant que les hommes ne l'aient pas tué, lui aussi. Puis faisant demi-tour. Avançant d'une démarche hésitante dans le désert.» «Comment le vieillard a rencontré Carsaib: l'enfant couché, agonisant sur une dune de sable. Le temps qu'il a fallu à Carsaib pour se remettre. Et sa peur en découvrant que son sauveur était un sorcier. Comment il avait supplié de lui apprendre à contrôler les esprits. Et comment Haeg avait fini par céder. Il l'appelait "le Rat du désert"...» «Les jours passés à s'entraîner sous un soleil torride. Toujours alerte pour capturer les lézards que Haeg et lui mangeaient. Comment son pouvoir augmentait peu à peu. Les semaines passées à s'occuper du maître malade à cause d'un sort raté. Sa joie quand Haeg avait retrouvé la santé...» «L'attaque des bandits, une nuit. La mort de Haeg. La rage de Carsaib. Les esprits conjurés pour se venger. Mais les esprits étaient plus forts que prévu. Trop forts pour lui. Ils s'étaient retournés contre lui. Avaient possédé son corps et son esprit. Il avait. Il était... "Je suis Durza"!» (de la page 667 à 668, Tome 1)
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13 mai 2006

L'apparition de l'oeuf sur la Crête

oeuf_saphira_crete «Dès que Brom a rapporté l'oeuf aux Vardens, tout le monde s'est passionné pour son destin. Nous avions cru que les dragons avaient été exterminés, et que leur race était éteinte. Les nains avaient une seule et unique préoccupation en tête: il fallait que le futur Dragonnier soit leur allié - même si certains d'entre eux étaient opposés à la simple idée qu'il y ait un nouveau Dragonnier. Les elfes et les Vardens avaient des opinions plus personnelles sur le sujet. La raison en était assez simple. Au cours de l'histoire, les Dragonniers ont toujours été soit des elfes soit des humains. La majorité d'entre eux étaient des elfes. Jamais il n'a existé de nains Dragonniers. Suite aux trahisons de Galbatorix, les elfes étaient réticents à laisser les Vardens se charger de l'oeuf. Ils craignaient que le bébé dragon ne naisse pour un humain aussi déséquilibré que le roi. C'était une situation délicate. Chacun voulait que le Dragonnier soit issu de ses rangs. Les nains ont envenimé le problème en se disputant avec les elfes ou avec nous à la moindre occasion. La tension a monté; et il ne fallut pas longtemps pour que les menaces fusent - quitte à ce que celui qui les avait lancées les regrette l'instant d'après. C'est alors que Brom a proposé un compromis qui permettait à toutes les parties de sortir de l'impasse la tête haute. Il proposa que l'oeuf soit gardé tour à tour par les Vardens et les elfes. Il changerait de mains chaque année. Chez les uns comme chez les autres, les enfants paraderaient devant, et, ainsi, ceux qui veillaient sur l'oeuf, cette année-là, auraient la possibilité de vérifier si le futur Dragonnier n'était pas parmi eux. Dans le cas contraire, ils restitueraient l'oeuf à l'autre groupe, à la fin de la période. En revanche si le dragon naissait, l'entraînement du nouveau Dragonnier commencerait immédiatement. La première année, il - ou elle - suivrait, ici, l'enseignement de Brom. Puis le Dragonnier serait pris en charge par les elfes, qui termineraient son éducation. Les elfes n'étaient pas très enthousiastes. Ils ont néanmoins fini par accepter le compromis, en stipulant que, si Brom venait à décéder avant l'éclosion du dragon, ils seraient libres d'éduquer le nouveau Dragonnier seuls, sans interférence d'aucune sorte. Nous n'avons pas rejeté leurs termes. Nous savions que le dragon choisirait de préférence un elfe; mais nous avions désespérément besoin d'un semblant d'égalité. » «Nous espérions que ce nouveau Dragonnier rapprocherait nos deux races. Nous avons attendu plus d'une décade; l'oeuf n'a pas éclos. Le sujet nous est un peu sorti de l'esprit; nous ne l'évoquions plus que rarement - surtout pour regretter l'inactivité de l'oeuf. Et voilà que l'an dernier, nous avons subi une perte terrible. Arya et l'oeuf ont disparu, alors qu'ils avaient quitté Tronjheim pour rejoindre la cité elfique d'Osilon. Les elfes ont été les premiers à se rendre compte qu'elle manquait à l'appel. Ils ont retrouvé son coursier et ses gardes du corps, morts, dans la forêt de Du Weldenvarden, et on découvert un groupe d'Urgals massacrés. Mais, aucune trace d'Arya ou de l'oeuf. Quand la nouvelle m'est parvenue, j'ai craint que les Urgals aient mis la main sur les deux disparus et que, en conséquence, ils ne tardent pas à apprendre la localisation de Farthen Dûr et de la capitale des elfes, Ellesméra, où vit leur reine Islazandi. A présent, je comprends que les monstres étaient au service de Galbatorix, ce qui est bien pire. Nous ne saurons pas exactement ce qui s'est passé durant l'attaque tant qu'Arya n'aura pas repris connaissance. Cependant, grâce à ce que tu m'as raconté, j'ai pu reconstituer un certain nombre de détails.» «L'attaque a dû être brève et foudroyante. Sans quoi, Arya se serait échappée. Surprise, privé d'endroit où se cacher, elle n'a pu faire qu'une chose: se servir de la magie pour projeter l'oeuf ailleurs.» «Cependant, Arya ne pouvait nous le renvoyer: elle était trop loin. De plus, le royaumes des elfes est protégé par des barrières secrètes qui empêchent quiconque de franchir leurs frontières par magie. Elle a dû penser à Brom et elle a envoyé l'oeuf vers Carvahall dans un geste désespéré. Cela ne m'étonne pas qu'elle ait manqué sa cible. Les jumeaux m'ont expliqué que la télékinésie n'est pas un art de précision.» «Quand Arya a disparu, les elfes ont rejeté l'alliance avec les Vardens. La reine Islazandi, surtout, était furieuse, et a rompu tout contact avec nous. Par conséquent, bien que j'aie reçu le message de Brom, les elfes ignorent encore tout de toi et de Saphira. Privés de leur renfort pour soutenir nos troupes, nous avons beaucoup souffert, ces derniers mois, lors d'escarmouches avec l'Empire. Ton arrivée et le retour d'Arya devraient, je l'espère, mettre fin à l'hostilité de la reine. Le fait que tu aies secouru Arya va grandement nous aider à plaider notre cause auprès d'elle. Cependant, ton entraînement va poser problèmes et aux Vardens, et aux elfes. A l'évidence, Brom a eut l'occasion de t'éduquer, mais nous devons savoir jusqu'où il est allé. Voila pourquoi nous te ferons subir des épreuves, afin de déterminer l'étendue de tes capacités.» (de la page 563 à 566, Tome 1)
13 mai 2006

La guerre entre l'Empire et les Vardens

guerre_empire_vardens "Apprends donc qu'une guerre entre l'Empire et les Vardens fait rage. Leur conflit remonte bien avant leurs premières passes d'armes. Ils sont engagés dans une lutte titanesque pour le pouvoir... qui tourne autour de toi.» «Pourtant, c'est ton existence qui est l'enjeu de leurs batailles. Les Vardens et les soldats de l'Empire ne se battent pas pour diriger ce pays et ses habitants. Leur but est de soumettre la prochaine génération de Dragonniers, dont tu es le premier représentant. Ceux qui domineront ces nouveaux Dragonniers seront les maîtres incontestés de l'Alagaësia.» «Si les Dragonniers ont disparu, il existait encore trois oeufs de dragon. Ces oeufs étaient en la possession de Galbatorix; à présent, il n'y en a plus que deux, puisque Saphira est née. Le roi les avait récupéré lors de sa dernière grande bataille contre les Dragonniers.» «J'étais alors un peu plus jeune, et un peu moins sage. Je détestais l'Empire, pour des raisons que je garderai secrètes. Je voulais lui causer le plus de mal possible. Mon zèle me conduisit à un érudit, Jeod, qui prétendait avoir découvert dans un livre la mention d'un passage secret menant au château de Galbatorix. Je m'étais empressé de présenter Jeod aux Vardens - mes "amis"-, et ils ont organisé le vole des oeufs.» «Mais il y'eut une embrouille, et notre voleur ne mit la main que sur un oeuf. Pour une raison inconnue, il s'est alors volatilisé, sans le rapporter aux Vardens. Ne le voyant pas revenir, ils nous ont envoyés, Jeod et moi, pour les ramener, lui et son précieux butin.» «Ainsi commença l'une des plus grandes quêtes de l'Histoire, lors de laquelle nous avons affronté les Ra'zacs, ainsi que le dernier survivant des Parjures et plus fidèle suppôt du roi: Morzan.» «Morzan était vieux, mais fort et cruel. C'était l'un des plus proches serviteurs du roi, et de loin le plus loyal. Or, du sang avait coulé entre nous, jadis. Cette chasse à l'oeuf à cite tourné à l'affaire personnelle. L'oeuf a été localisé à Gil'ead. J'y ai couru; Morzan aussi. A la suite d'un terrible affrontement, je l'ai tué. Au cours de cette quête, Jeod et moi avions été séparés. Je n'avais pas le temps de le chercher: j'ai pris l'oeuf et l'ai porté aux Vardens, qui m'ont donné mission de former celui qui serait le prochain Dragonnier. J'ai accepté, et j'ai décidé de me cacher à Carvahall, où je m'étais rendu plusieurs fois par le passé, en attendant que les Vardens reprennent contact avec moi... ce qui ne s'est jamais produit.
13 mai 2006

L'épée Zar'roc

epee_zarroc «Jadis, cette épée appartenait à un Dragonnier, annonça Brom, le visage grave. Quand un Dragonnier finissait son entraînement, les elfes lui offraient une épée qu'ils avaient forgés. Nul n'a percé le secret qui entoure leur fabrication. On a juste constaté que ces épées restent toujours effilées et ne s'oxydent jamais. La coutume veut que la couleur de l'acier corresponde à celle du dragon que monte le Dragonnier; mais je pense que, dans la circonstance présente, on peut ffaire une exception. Celle-ci s'appelle Zar'roc. J'ignore la signification de ce nom. Elle était sans doute liée au nom du Dragonnier auquel elle appartenait.» (de la page 153 à 154, Tome 1)
13 mai 2006

L'origine des dragons

origine_dragons «L'existence des dragons n'a pas de début, si ce n'est la création de l'Alagaësia elle-même; et elle ne connaîtra pas de fin, sinon quand le monde disparaîtra, car les dragons souffrent comme souffre la Terre. Ce sont eux qui, les premiers, peuplèrent notre région, eux, les nains et quelques créatures diverses. Il y vécurent heureux avant tous les autres, forts et fiers dans leur gloire originelle. Leur monde demeura intact jusqu'à l'arrivée des elfes, qui débarquèrent sur la côte dans leurs bateaux d'argent.» «Les elfes qui débarquèrent en Alagaësia étaient fiers et forts, comme les dragons. Ils tiraient leur puissance de la magie. D'abord, ils considerèrent les dragons comme des animaux; cette méprise engendra une erreur fatale. Un jeune elfe turbulent traqua un dragon; il le poursuivit ainsi qu'il aurait poursuivit un cerf, et il le tua. Furieux, les dragons, à leur tour, chassèrent le chasseur et vengèrent leur congénère. Hélas, le bain de sang ne s'arrêta pas là: les dragons se réunirent et attaquèrent le peuple des elfes dans son ensemble. Abassourdis par ce terrible malentendu, les assaillis essayèrent de mettre un terme aux hostilités; sans succès, car ils ignoraient comment communiquer avec les dragons. S'ensuivit alors une guerre très longue et très sanglante, que les deux parties déplorèrent plus tard. Dans les premiers temps, les elfes n'accèptèrent le combat que pour se défendre. Ils n'aspiraient qu'à stopper l'escalade de la violence; mais la férocité et la rage des dragons ne leur laissèrent point le choix: ils devaient attaquer à leur tour, afin d'assurer leur survie. La guerre dura cinq ans; et l'hécatombe aurait continué longtemps si un elfe n'avait pas trouvé un oeuf de dragon. Cet elfe s'appelait Eragon.» «Nul ne sait pourquoi l'oeuf avait été abandonné: selon les uns, ses parents auraient succombé à une attaque elfique; selon les autres, les dragons l'avaient laissé à dessein à cet endroit précis. Quoi qu'il en soit, Eragon comprit sur-le-champ l'intérêt d'élever un dragon - partant, d'avoir un dragon pour ami. Il l'éleva en secret et l'appela dans la langue d'antan, ainsi que le voulait la coutume, Bid'Daum. Lorsque Bid'Daum eut atteint sa taille adulte, Eragon le monta afin de prouver aux autres dragons qu'ils pouvaient vivre en bonne intelligence avec les elfes. On conclut des accords de paix; et, pour symboliser cette union des peuples que nul ne devait jamais briser, il fut décidé d'instituer l'ordre des Dragonniers. Au début, ceux-ci n'étaient rien de plus qu'un trait d'union entre elfes et dragons. Cependant, au fur et à mesure que les années passaient, leur mérite éclata aux yeux de tous, et leur autorité grandit. Ils finirent par s'établir sur l'île de Vroengard, où ils construisirent une place forte: Dorú Areaba. Avant que Galbatorix ne renversât la Confrérie, les Dragonniers avaient plus de pouvoirs que tous les rois d'Alagaësia réunis.» (de la page 74 à 76, Tome 1)
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13 mai 2006

La légende de la confrérie des dragonniers

legende_confrerie_dragonnie "Avant la naissance des pères de vos arrière-grands-pères, reprit Brom, la Confrérie des Dragonniers existaient déjà. Protéger et surveiller nos terres grâce aux dragons et aux pouvoirs que ceux-ci leur conféraient, telle était la mission de ses membres. Durant des milliers d'années, il s'en acquittèrent avec honneur. Leurs prouesses dans les batailles étaient sans équivalent, car chaque Dragonnier avait la force de dix soldats. Ils étaient immortels ou presque : seul l'acier pouvait les transpercer; seul le poison pouvait les terrasser. Ils se servaient de leur puissance pour accomplir le bien et seulement le bien; aussi, sous leur tutelle, des villes prospères s'érigèrent-elles. Tant que les Dragonniers assurèrent la paix, Alagaësia fut florissante. C'était un âge d'or. Les elfes étaient nos alliés, et les nains nos amis; la richesse et la joie de vivre irradiaient des cités. Hélas, cela ne pouvait durer...» «Nul ennemi ne pouvait détruire la Confrérie, mais personne ne pouvait protéger les Dragonniers contre eux-mêmes. Or, lorsque la Confrérie était au faîte de sa puissance, il advint qu'un garçon du nom de Galbatorix, naquit dans la province d'Inzilbêth, aujourd'hui disparue. A dix ans, on l'évalua, ainsi que le voulait la coutume, et on décela en lui un potentiel exceptionnel. Les Dragonniers l'acceptèrent comme l'un des leurs. Galbatorix subit leur entraînement, et montra des dons remarquables. Doué d'un esprit hors du commun et d'un corps d'une force extraordinaire, il quitta rapidement les rangs des apprentis pour rejoindre ceux des Confrères. Certains jugèrent que cette promotion brutale était risquée; las, le pouvoir avait érodé la modestie des Dragonniers; ils étaient devenus trop arrogants pour prendre en compte les mises en garde. C'est ainsi qu'ils signèrent leur arrêt de mort...» «Donc, peu après que son entraînement fut terminé, Galbatorix partit pour un périple fort aventureux en compagnie de deux amis, à dos de dragon. Loin dans les terres septentrionales, ils s'aventurèrent, volant jour et nuit. Ils se hasardèrent profondément dans le territoire des Urgals, car, présomptueux, ils pensaient que leurs pouvoirs suffiraient à les protéger. Là-bas, alors qu'ils se reposaient enfin sur une épaisse couche de glace qui ne fond jamais, même en été, ils furent pris dans une embuscade tendus par les Urgals. Les deux compagnons de Galbatorix et leurs dragons furent massacrés. Cependant, malgré de graves blessures, Galbatorix réussit à mettre les monstres en déroute. Le malheur voulut qu'une flèche ennemie vînt se ficher dans le coeur de sa dragonne. Incapable de la guérir, Galbatorix la vit mourir dans ses bras. Ainsi furent plantées les graines de sa folie...» «Seul, privé d'une grande partie de sa force, rendu presque fou de douleur par la perte de sa monture, Galbatorix erra comme une âme en peine dans un territoire désolé, appelant la mort. Mais la mort ne voulut pas de lui. Il eut beau se jeter sans crainte au-devant des monstres les plus redoutables, la mort ne voulut pas de lui. Les Urgals eux-mêmes s'enfuyaient à l'approche de cette manière de fantôme. C'est alors qu'il vint à l'esprit de Galbatorix que, peut-être, la Confrérie lui offrirait un autre dragon. Poussé par cette idée, il entreprit un voyage épuisant, à pied, à travers la Crête, qu'il avait survolée en un clin d'oeil sur le dos de sa dragonne. Il lui fallut plusieurs mois pour la parcourir dans l'autre sens. Il pouvait chasser grâce à la magie, mais, maintes fois, il emprunta des chemins où même les animaux n'osaient pas se risquer. Tant et si bien que, lorsqu'il eut franchi les montagnes, il était plus mort que vif. Un fermier, le trouvant évanoui dans la boue, prévint les Dragonniers. Ceux-ci emmenèrent leur confrère inconscient dans leur retraite. Là, Galbatorix dormit quatre jours, et son corps guérit: lorsqu'il se réveilla, il dissimula la fièvre qui faisait bouillir son esprit. Devant le conseil chargé de le juger, Galbatorix réclama un autre dragon. La véhémence de sa requête révéla sa démence. Le conseil découvrit son vrai visage et repoussa sa demande. Galbatorix était désespéré. Berné par son délire, il parvint à se persuader que sa dragonne était morte par la faute des Dragonniers. Nuit après nuit, il se convainquit de la véracité de son mensonge, et il mit au point une terrible vengeance...» «Il trouva un Dragonnier compréhensif et, piquant sa sympathie, il inocula au malheureux le poison de sa folie. Il multiplia les démonstrations faussées; il recourut aux secrets de magie noire qu'un Ombre lui avait enseignés au cours de ses errances; à force, il sut enflammer l'esprit du Dragonnier contre les Anciens. Ensemble, ils attirèrent traîtreusement l'un d'eux dans un piège pour le tuer. Le crime accompli, Galbatorix se retourna contre son complice et l'abattit. Les Dragonniers le surprirent à ce moment-là, les mains pleines de sang. Un cri de rage tordit les lèvres de Galbatorix, qui s'enfuit dans la nuit. Sa folie le rendait si rusé qu'on ne le retrouva point. Pendant des années, Galbatorix se cacha dans les Terres désertiques, tel un animal traqué. Nul n'oubliait ses atrocités, mais, le temps passant, on finit par abandonner les poursuites. Cependant, la mauvaise fortune frappa de nouveau: Galbatorix rencontra Morzan, un jeune Dragonnier de constitution solide, mais d'esprit fragile. Galbatorix le persuada de laisser une porte ouverte dans la citadelle de l'Ilirea - qu'on appelle Urû'baen de nos jours. Galbatorix s'y faufila et vola un oeuf de dragon. Son disciple et lui se cachèrent à un endroit où les Dragonniers ne s'aventureraient jamais. Là, Morzan commença son initiation aux forces maléfiques. Galbatorix lui enseigna des secrets interdits qui n'auraient jamais dû être dévoilés. Là naquit et grandit le dragon noir de Galbatorix, nommé Shruikan. Lorsque Shruikan eut atteint sa taille adulte, et que Morzan eut terminé son apprentissage, Galbatorix se révéla au monde, Morzan à ses cotés. Ensemble, ils combattirent tous les Dragonniers qu'il croisèrent. A chaque fois qu'ils en tuaient un, leurs forces grandissaient. Douze Confrères se rallièrent à Galbatorix, mus par le goût du pouvoir et le ressentiment. Avec Morzan, ils devinrent les Treize Parjures. Les Dragonniers survivants, déconcertés par cette alliance, succombèrent à l'assaut des traîtres. Les elfes, à leur tour, livrèrent un combat acharné à Galbatorix, mais, dépassés, ils furent contraints de se replier sur leurs terres secrètes, d'où ils ne ressortirent plus jamais. Seul Vrael, le chef des Dragonniers, sut résister à Galbatorix et aux Parjures. Homme d'expérience, âgé et sage, il lutta pour sauver ce qui pouvait encore l'être, et empêcha ses ennemis de mettre la main sur les derniers dragons. Au cours de l'ultime bataille, devant les portes de Dorú Areaba, Vrael vainquit Galbatorix, mais il répugna à l'achever. Mal lui en prit: Galbatorix profita de son hésitation pour lui porter un coup violent sur le côté. Grièvement blessé, Vrael se réfugia dans la montagne d'Utgard, où il espérait reprendre des forces. Il n'en eut pas le loisir. Galbatorix le retrouva, le défia et le blessa à l'entrejambe. Grâce à cette fourberie, il put dominer Vrael et décapité d'un coup d'épée. Alors, un flot nouveau de puissance coula dans les veines de Galbatorix, qui se proclama maître et seigneur de toute l'Alagaësia. Son règne avait commencé, il dure encore.» (de la page 49 à 53, Tome 1)
13 mai 2006

Histoires

histoires
13 mai 2006

Carte

carte Voici la carte de l'Alagaësia : mapa
13 mai 2006

Ombre et Urgal

Ombre et Urgal Les Ombres sont des créatures qui sont ni mortes, ni vivantes. Pour tuer un ombre, il faut lui percer le coeur. Tout autre technique ne sert qu'à le faire disparaître momentanément, jusqu'à ce qu'il réapparaisse sous une forme spirituelle. Seul deux personnes ont réussis à tuer un Ombre Laetri l'Elfe, et Irnstad le Dragonnier. Les Urgals se sont ralliés avec l'Empire, ainsi que les Ombres. Les Kulls font partis des Urgals se sont l'élite des Urgals, et il faut bien 5 hommes pour tuer un Kull. Chaque année, les Urgals migrent à Orthíad, qui est une ancienne cité naine. Les Urgals ont un langage particulier, dont voici quelques mots: Drajl!: Fils d'asticot! (Terme qu'on trouve dans la bouche d'Angela, fine connaisseuse des insultes urgales...) Ithrö Zhâda (Orthíad): Destruction des rebelles. Kaz jtierl trazhid! Otrag bagh!: N'attaquez pas! Encerclez-le! p665 Ushnark: Père p569
13 mai 2006

Nain

Nain Les nains sont partagés en 13 clans, qui sont soumis au roi, Hrotgar, ces clans ont chacun un chef qui possède un grand pouvoir. Ce sont eux qui choisissent le nouveau roi lorsque le précédant meurt. Les nains ont un langage particulier, dont voici quelques mots: Akh Guntéraz dorzâda!: Par Guntéra! p522 Âz knurl deimi lanok: Prends garde, la pierre n'est pas immuable. p606 Barzul: Une malédiction ou un destin malheureux p522 Carkna bragha!: Attention, grand danger! p639 Dûrgrimst: Clan (littéralement: notre foyer, notre maison). Egraz Carn: Le Chauve. Farthen Dûr: Notre Père. Hírna: Ressemblance ou statue p606 Ilf carnz orodüm: C'est l'obligation/le destin d'untel. p532 Ingietum: Métallurgistes ou forgerons Isirda Mithrim:L'étoile de saphir p580 Knurl: Pierre ou roche Knurla: Nain (littéralement: Qui est fait de pierre). p603 Oeí: Oui ou affirmatf. p580 Otho: Foi p604 Sheilven: Couards Tronjheim: Casque de géant Vol Turin: L'Escalier Sans Fin p588
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